ungendarmeautchad
CENT TRENTE DEUXIEME JOUR
C'est parti pour l'aventure |
Nous repartons en ville, direction la gendarmerie. Il y a le même tumulte que la veille. Je comprends pourquoi, tous les bureaux ont été déménagés. Le COMLEGION n'est pas là, son secrétaire nous donne un rendez-vous pour demain matin. Nous passons par le tribunal, vu les personnes agglutinées devant la porte, les magistrats ont certainement repris le travail. Malheureusement, le juge d'instruction est en audience. Nous essayerons demain.
Sempiternelle soirée mange-debout, toujours le même hamburger, énorme et sans vraiment de goût. Les frites sont un peu molles.
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CENT TRENTE TROISIEME JOUR
A la winstub |
De retour à la base, nous passons au garage. Notre P4 est presque entièrement réparée, un moteur neuf sous le capot. Nous l'aurons peut être demain ou lundi. Nous redeviendrons maître de nos mouvements.
Comme tous les mois, journée rations de combat, du petit déjeuner au dîner. Les cuisines sont en nettoyage.
Nous récupérons nos rations, toujours utiles en cas de petite faim, mais nous déjeunons chez Jean-Pierre avec Julien et Aymeric.
Nous choisissons du steak et des brochettes de bœuf accompagnés de bananes plantain frites dans l'huile. Nous sommes les seuls à manger, nous patientons plus d'une demi-heure avant d'être servis. Ma viande est un peu dur, comme d'habitude dans le pays. Vivement une bonne côte de bœuf française. L'addition est moins dure, 26 000 CFA pour quatre.
Nous rentrons vers 14h00 à la base. J'ai néanmoins le temps de faire une bonne sieste.
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CENT TRENTE QUATRIEME JOUR
Cow boy tchadien, encore |
Jean-Philippe participe à un posé d'assaut, à Kalaït, à bord d'un CASA. Il décolle vers 10h30 et revient vers 12h30, juste à temps pour le déjeuner.
L'après-midi, c'est sieste, comme tous les jours, comme tous les samedis et jusqu'au soir.
Nous sommes invités au pot de départ des gars du génie, ceux qui ont refait tous les postes de combat de la base. Les rares qui travaillaient vraiment dans cette base, enfin je parle de travail physique, de vrai travail physique, à manier la pelle ( hydraulique ), à remplir des sacs à sable, à les empiler, à creuser....
La soirée s'éternise avec des boissons tiédasses, on les boit plus vide qu'elles ont le temps de se rafraîchir, et de la musique franchouillarde dignes des soirées télévisuelles de Patrick Sébastien. Le repas tarde. Je rentre me coucher, par précaution, mon ventre refaisant des siennes.
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CENT TRENTE CINQUIEME JOUR
vieilles ruines tchadiennes |
Je vais manger seul, le collègue est invité à la table du COMDET. Une sangria est offerte avec le plateau ( ? ), pourtant il n'y a pas de paëlla au menu.
Hormis le déjeuner, je passe la journée dans ma chambre, faire le ménage, regarder la télé ( saison 7 de MON ONCLE CHARLIE ), faire la sieste, regarder la télé ( TWILIGHT ZONE ), refaire la sieste, regarder la télé, encore, m'endormir. Une bonne journée, quoi. Vivement la retraite.
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CENT TRENTE SIXIEME JOUR
Village de Tchigchika |
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