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SOIXANTE SEIZIEME JOUR

 

Ca brûle dans les collines Pompe, ça chauffe Les pompiers de l'air sont là

Ca brûle dans les collines
Ca brûle dans les collines 
Jeudi, 17 février 2011, 06h00, j'aurai aimé prolonger ma nuit mais il faut que je lève pour emmener mon linge chez les lavandiers.

Ce matin, nous sortons en ville, recherche d'un renseignement auprès des différentes autorités de police. Alors que nous sommes au commissariat, le COMSECU nous appelle. Nos ânes ont fugué et ont été ramenés à la base par deux tchadiens. Il semblerait qu'il y ait incompréhension entre le personnel de la garde et ces deux charitables autochtones. Nous faisons retour sur le camp CROCI et réglons le problème.

Comme tous les jeudis soirs, soirée mange-debout, pizzas au menu.

 

SOIXANTE DIX SEPTIEME JOUR

 

Fin d'intervention, ouf ! Les beaux pompiers Y a même un prévôt

Fin d'intervention, ouf !
Fin d'intervention, ouf ! 
Vendredi, 18 février 2011, 06h00, j'ai dormi avec la climatisation en marche. Je crois bien que je n'ai jamais aussi bien dormi depuis mon arrivée ici. A moins que ce ne soit parce que j'ai regardé la télé très tard.

Ce matin, nous avons rendez-vous en ville avec le juge d'instruction. L'audition tant recherchée du témoin tant attendu semble s'annoncer sous de bonnes augures.

Un gendarme tchadien trouve qu'il fait chaud aujourd'hui. Et nous qui ne sommes même pas du pays, que devons nous dire.

Nous explorons un nouveau restaurant à proximité de la base, tenu par des camerounais, Lucien et Jean-Pierre. Le SANTANA ROOW qu'il s'appelle. Il fait un peu plus rustique que la Rose du Sable mais la carte ne semble pas pire. On y fait également du N'Dolè et pour moins chère. A essayer à l'occasion.

Ce soir, Nico nous invite à boire un verre dans une popote. J'emmène mes saucissons. Même avec la meilleure des volontés, nous n'arrivons pas à les finir, ils sont pourtant excellents.

Jean-Marc s'excuse pour participer à un tournoi de tarot.

Je rentre dans ma chambre pour mon petit bouillon quotidien.

 

SOIXANTE DIX HUITIEME JOUR

 

En garde à vue La nuit tombe sur l'aéroport Miam, miam

En garde à vue
En garde à vue 
Samedi, 19 février 2011, 05h15, bon dieu que c'est tôt pour se lever. Je découvre Jean-Marc en train de se laver. Il n'a pas l'air d'être en tenue pour aller courir. Il s'est couché tard et n'est pas en forme pour un peu de sport. J'attends Nico mais il n'est pas au rendez-vous non plus. Je vais donc courir seul, cinq tours autour du camp. Je retrouve Nico à 07h00 dans les douches. Il vient à peine de se lever. Quel flemmard !

 

SOIXANTE DIX NEUVIEME JOUR

 

La partie bat son plein Quel style Plutôt académique Un prévôt au service

La partie bat son plein
La partie bat son plein 
Dimanche, 20 février 2011, 07h10, pour une fois que j'arrive à me lever un peu tard. Le temps est assez venteux. Je n'ouvre pas la fenêtre de la journée, de peur de voir ma chambre envahie par la poussière. Je fais un peu de ménage pendant que certains participent à un tournoi de volley. Je ne m'y risque pas, trop risqué pour les articulations. D'ailleurs Jean-Marc y laisse en peu de peau de son genou.

Je participe néanmoins au traditionnel tiercé du dimanche midi. Je ne gagne pas, comme d'habitude.

Au menu du déjeuner, jambon fumé, noix de St Jacques en salade, canette.

Je dors un peu pendant la sieste, sinon je tue le temps devant la télé.

 

QUATRE VINGTIEME JOUR

 

Quick response force Ligne de défense Vu l'arbre en boule

Quick response force
Quick response force 
Lundi, 21 février 2011, 05h15, le grand rapport est avancé à 06h30. Nous l'apprenons à 06h00, lors de la cérémonie des couleurs. Il était temps de nous le dire. Jean-Marc, déjà en tenue de sport, n'a plus qu'à aller se changer pour se remettre en treillis.

Je vais courir avec les autres. Nico ne s'est pas montré. Il reprend ses mauvaises habitudes.

Le ciel est voilé de poussière, nous apercevons à peine les plus proches collines. Annonce-t-il de prochaines tempêtes de sable ?

 

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